Exercice et altitude : un cocktail abrutissant?
Afin d’en apprendre davantage sur les effets de l’altitude sur les fonctions cognitives, des chercheurs allemands ont soumis 80 sujets à l’un des quatre scénarios suivants :
-
Exercice prolongé en haute altitude (ascension du Kilimandjaro)
-
Aucun exercice en haute altitude (simulée en chambre d’altitude)
-
Exercice prolongé en basse altitude (7 jours de ski de randonnée en Norvège)
-
Aucun exercice en basse altitude
Les résultats de leurs recherches corroborent ceux d’études antérieures où on a conclu que l’altitude diminue les facultés cognitives, y compris les fonctions de l’attention qui, si elles faiblissent, peuvent avoir des répercussions désastreuses en montagne.
Toutefois, ce qui ressort surtout de cette étude, c’est que l’exercice prolongé en haute altitude serait un agent synergique significatif sur les effets de l’altitude. Conclusion : l’altitude diminue bel et bien nos facultés cognitives, mais lorsqu’on les combine à un effort physique de longue haleine, on perd encore plus de repères. Montagnards, tenez-vous-le pour dit!
À lire aussi : Grimper trop haut peut faire perdre la tête
