Le ski de fond contre le parkinson
Il est désormais bien établi que l’exercice physique contribue de façon substantielle à protéger les gens contre de nombreuses maladies, incluant les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
Afin de mieux comprendre la relation entre cette dernière et l’activité physique, des chercheurs suédois ont suivi près de 200 000 skieurs de fond qui ont pris part au Vasaloppet, une compétition dont le parcours fait 90 km.
Une de leurs conclusions : les personnes qui pratiquent ce sport ont 30 % moins de chances de développer le parkinson que celles qui ne s’y adonnent pas.
Selon leurs observations, cette protection serait due à une augmentation de la « réserve motrice », un concept qui permettrait de ralentir l’apparition des symptômes moteurs malgré des lésions cérébrales causées par la maladie.
Ils ajoutent toutefois que cette réserve se dissipe avec l’âge et que le meilleur moyen de l’alimenter est de demeurer physiquement actif.
Alors cet hiver, quand le « frette » fouettera la peau et que la flemme s’installera, on pourra se rabattre sur cette étude pour se motiver à farter ses skis et à sortir pour recharger ses réserves motrices.
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