Crier augmente la force (et déconcentre l’adversaire)

Souvent observé chez les joueurs (et surtout chez les joueuses) de tennis, le fait de crier ou de grogner en déployant un effort intense et explosif ne serait pas uniquement une (déplaisante) mauvaise habitude : cette pratique aurait aussi des objectifs stratégiques précis.

Dans des études effectuées auprès d’athlètes d’arts martiaux, où la force explosive est très sollicitée, on a observé une augmentation de 12 % de la force lors de mouvements effectués en poussant un cri. Cela nuirait également à la concentration de l’adversaire : au tennis, lorsqu’émis à l’instant où l’on frappe la balle, le cri diminuerait la rapidité à laquelle le joueur adverse détermine la direction de la balle, ce qui affecterait son temps de réaction. Certains considèrent même ce « cri de désespoir » comme un geste de tricherie!