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  • © Andrey Chin / Getty Images North America / Getty Images via AFP

Des aurores boréales visibles dans le ciel du Québec cette nuit et demain?

En mai dernier, beaucoup ont été émerveillés par les superbes aurores boréales visibles partout dans la province. Cela va-t-il se reproduire ce soir et dans les prochains jours? Cela semble être le cas.



Météo Spatiale Canada a récemment émis une veille d’orage géomagnétique majeur, du 29 au 30 juillet :

« Des éjections de matière solaire (éjections de masse coronale) ont été observées le 25-27 juillet 2024. La matière éjectée est en partie dirigée vers la Terre et devrait toucher la Terre le 29-31 juillet 2024, ce qui perturberait les conditions géomagnétiques dans la zone aurorale. »

L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (National Oceanic and Atmospheric Administration – NOAA) estime que « le gros de l'activité se produira très probablement le 30 juillet lorsque d'autres CME (ndr : éjection de masse coronale) arriveront du 27 au 28 juillet et cela pourrait conduire à des niveaux G2-G3 comme l'indique le modèle WSA-Enlil ».

Le site Aurora Forecast évalue l’activité des aurores boréales à 9 sur une échelle de 10, avec des « aurores boréales actives possibles avec une bonne probabilité de sous-orages auroraux mineurs isolés et des conditions favorables à une activité aurorale majeure ».

Autre indicateur, l’indice Kp (pour « Planetary K »), gradué de 0 à 9, mesure l’activité géomagnétique. Plus le chiffre est haut, plus on a une chance de voir des aurores. Ce soir, il s'élèvera à 7.

Une météo favorable? Pas sûr!

« Dans la nuit de lundi à mardi, le ciel sera variable, donc certains endroits pourraient être plus chanceux que d'autres, notamment à l'est de la province », indique MétéoMédia.

Et d’ajouter : « Mardi soir, les conditions devraient être particulièrement dégagées à l'est de Montréal. Les personnes de la métropole qui veulent observer les aurores boréales auront de meilleures chances en se dirigeant dans cette direction, loin de la pollution lumineuse ».

Une année chanceuse

Rappelons tout de même que 2024 a tout pour être une bonne année pour la chasse aux aurores boréales en raison de la très forte activité du Soleil. Notre étoile connaît un de ses « maximums solaires », un phénomène qui revient environ aux 11 ans.

Or, ce sont les particules solaires chargées entrant en collision avec les gaz de la haute atmosphère terrestre qui créent les aurores. Ces particules sont attirées vers les pôles en raison du champ magnétique de la Terre, mais quand le Soleil est très actif, les lueurs célestes sont plus intenses, et peuvent être visibles plus au sud. 


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