Demandes en mariage en plein air
Parfois, l’aventure en plein air devient l’aventure d’une vie. Voici six histoires de demandes en mariage qui ont eu lieu sur terre, les pieds dans la neige ou les orteils dans le sable.
Faire le grand saut
« Nous nous sommes littéralement envoyés en l’air, juste avant sa demande en mariage! À l’époque, mon futur mari m’avait emmenée faire mon premier saut en parachute au-dessus de la magnifique île de South Padre, au Texas, où nous vivons. Il a sauté avec la bague dans sa poche, et il a fait sa demande sur la plage, juste au moment de l’atterrissage. Je n’aurais pu imaginer mieux! Le mariage s’est déroulé au même endroit, sous une douce brise du sud. Et tout de suite après la cérémonie, nous avons sorti nos voiles... »
Marilys Lacroix Samson, copropriétaire d’une école de kitesurf, South Padre Island, Texas (prokitesouthpadre.com).
Ciel, mon mari!
« En janvier 2012, j’ai fait un premier voyage avec mon futur mari, Mario, lors d’une expédition vers le sommet de l’Alma Negra (6110 m), en Argentine. En cours de route, à 3500 m, nous avons alors échangé notre premier baiser.
Deux ans plus tard, lors d’une expé sur l’Aconcagua (6982 m), une tempête nous a empêchés de gagner le sommet, la veille de l’ascension finale. Nous avons tout de même tenté notre chance dans la neige épaisse, mais avant de rebrousser chemin, à 6500 m, Mario m’a prise à part du groupe, alors que nous étions au milieu d’un décor féérique, entourés de plusieurs pics qui dépassaient les nuages.
Il voulait faire sa demande au sommet, il avait acheté une bague avant notre départ et il avait rédigé un touchant discours. Mais la fatigue et l’émotion lui ont coupé la voix. Il m’a tendu la bague sans dire un mot. Il avait les yeux pleins d’eau. J’ai compris et j’ai dit oui au cœur de l’un des plus beaux paysages du monde! »
France Lemire, Abitibi-Témiscamingue.
D’appel en rappel
« J’ai fait ma demande par téléphone satellite depuis le sommet du Tocllaraju, au Pérou, à 6034 m d’altitude. Avant de partir, j’avais dit au client que j’accompagnais que je passerais à l’acte si on réussissait le sommet. Un très bon moyen pour motiver quelqu’un dans des situations difficiles! Je me suis par la suite marié dehors, en mars, au pied d’un site d’escalade de glace, souliers d’alpinisme aux pieds. Et c’est mon fils qui nous a apporté les alliances… en descendant en rappel! »
Dominic Asselin, guide et fondateur d’Attitude Montagne (attitudemontagne.com).
Les feux de l’amour
« Durant les vacances de Noël 2016, un client australien, Max, voulait demander sa petite amie Kacie en mariage, sous les aurores boréales. Comme ils ne séjournaient que trois nuitées au Boréale Lodge, tout le personnel était au courant de son projet. Malheureusement, les deux premières nuits, le ciel était nuageux. Le troisième soir, Max était très anxieux, mais il tentait de garder son sang-froid. Comme les autres soirs, nous avons secrètement placé une bouteille de champagne dans la cave à vin, et nous sommes allés nous coucher. Puis, les aurores boréales sont finalement apparues dans le ciel, et Max a pu faire sa demande… Cette histoire restera longtemps dans les annales du Lodge! »
David Pharand, chef guide chez Boréale Biking (borealebiking.ca), Carcross, Yukon.
Slalom amoureux
« Dan et moi sommes des passionnés de ski et de planche. L’an dernier, lors d’un week-end entre amis à Big White, il avait prévu faire sa demande sur un pic, mais il a dû changer ses plans à cause du brouillard. Il s’est arrêté sur le côté de la piste et a prétendu vouloir prendre une photo, puisque le ciel était dégagé. Il a tendu l’appareil photo à un de ses amis, tandis que j’attendais la pose. Il s’est alors mis à genoux et m’a tendu une boîte ouverte, avec une bague à l’intérieur. Une demande faite au milieu des montagnes, avec seulement quelques amis. Toute simple, mais parfaite! »
Charlotte Macquoy, Colombie-Britannique.
Courir après une fille
« En mai 2014, mon copain et moi avons couru notre premier marathon, celui d’Ottawa. À la fin de la course, alors qu’il avait déjà terminé, il est revenu finir les 20 derniers mètres avec moi. Sur la ligne d’arrivée, je pleurais de fatigue. Il a commencé à me parler, s’est mis à genoux sur la ligne et m’a dit qu’il voulait passer le reste de sa vie avec moi. J’ai alors réalisé que nos familles et amis étaient présents… tout comme CBC et CTV, qui filmaient le tout! »
Sophie Bernard Lapointe, Longueuil.