Nouvelles mesures contre la COVID : le plein air plutôt épargné
Le gouvernement Legault a annoncé hier (le 7 janvier) la mise en place dès samedi (le 9 janvier) de nouvelles mesures pour freiner la propagation de la COVID-19 au Québec, avec notamment l'imposition d'un couvre-feu entre 20 h et 5 h du matin, jusqu'au 8 février.
Qu'en est-il pour le plein air et les activités extérieures? On fait le point sur ce qui sera permis ou interdit au cours des prochaines semaines.
D'abord, rappelons que les déplacements en provenance ou en direction d’une zone rouge ne sont toujours pas recommandés.
Ensuite, les activités sportives et récréatives devront désormais se limiter à la bulle familiale.
Ainsi, les activités telles que la raquette, la marche nordique, le fatbike, le ski de fond, le ski de montagne et le ski alpin seront tolérées, à condition que ce ne soit pas en groupe, sauf si celui-ci est formé des membres d'une même bulle familiale. Les activités extérieures réalisées en pratique libre restent donc autorisées, mais dans le respect des consignes sanitaires.
Les parcs nationaux et autres établissements de la Sépaq resteront ouverts, tout comme ce sera le cas des parcs régionaux et autres sites publics ou privés de pratique du plein air.
Dans les lieux à accès libre, la capacité d’accueil devra être indiquée, de même qu’un rappel des consignes sanitaires.
Le ski alpin est sauf
Si les stations de ski alpin demeureront ouvertes, elles ne pourront plus offrir de ski de soirée ni de cours jusqu’au 8 février.
À cette annonce, plusieurs stations ont fait part de leur soulagement sur les réseaux sociaux et promettent de « faire les ajustements nécessaires au besoin et suivre toutes les règles comme on fait depuis le début ».
« Nous sommes extrêmement heureux du maintien des activités. C’est aussi une bonne nouvelle pour la santé mentale de la population », a déclaré au Journal de Québec le directeur général du Groupe Le Massif de Charlevoix, André Roy.
Une gestion de l’achalandage doit être toutefois effectuée dans les lieux extérieurs à accès contrôlé.
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Fermeture possible des centres d'escalade
En revanche, les activités sportives intérieures seront interdites à compter du 9 janvier 2021, à l’exception des cours d’éducation physique et des programmes particuliers en contexte scolaire, de l’entraînement des athlètes identifiés et des sports professionnels qui ont reçu une autorisation de la Santé publique.
Cela vaut donc pour les centres sportifs (gyms) et possiblement pour les centres d'escalade qui devraient fermer leurs portes. Des interrogations subsistent encore, ces derniers attendant des nouvelles de la Fédération québécoise de la montagne et de l'escalade (FQME).
« Actuellement les informations que nous avons nous confirme que les centres d’escalade doivent fermer », indique Éric Lachanch, directeur général par intérim de la FQME, ajoutant que le gouvernement devrait annoncé des précisions très prochainement auprès des fédérations sportives.
Jusque là, les centres d'escalade étaient ouverts, même en zone rouge, dans la mesure où « les activités en pratique libre dans un lieu public intérieur » étaient permises.
« Je comprends que le gouvernement veuille réduire les contacts, mais cela m'attriste, car il n'y a eu aucune éclosion dans nos deux centres et je ne crois pas qu'il y en ait eu dans les autres centres d'escalade du Québec », assure Jean-François M. Carrier, copropriétaire de Le Crux - Centre d'escalade à Boisbriand et Laval.
Pour plus d'infos sur les mesures annoncées par le gouvernement : quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019