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Les médailles olympiques ne se gagnent pas sur Facebook

On le sait, une présence ainsi qu’une proactivité sur les médias sociaux sont devenues indispensables aux athlètes de haut niveau : ils peuvent ainsi interagir avec leurs supporteurs et offrir de la visibilité à leurs commanditaires. Mais qu’en est-il des effets sur leur anxiété compétitive et leur état d’esprit?

Les résultats de plusieurs études effectuées auprès d’athlètes olympiques sont unanimes : le fait d’être actif sur les médias sociaux avant et durant une compétition affecte leur performance, en nuisant à leur concentration et à leur préparation psychologique, mais aussi en augmentant leur anxiété.

Malgré ce fait avéré, une étude effectuée auprès de 298 athlètes révèle que 31,9 % d’entre eux avaient utilisé Facebook durant une compétition et que 68,1 % y avaient accédé moins de 2 heures avant.

Par le passé, les athlètes se retiraient plutôt dans leur bulle afin de se couper de toute distraction (positive ou négative) qui pouvait troubler leur préparation mentale.

On a aussi observé que plus la période passée sur Facebook avant une compétition était longue, plus la concentration était affectée.

Devant cette pernicieuse dépendance aux écrans et aux médias sociaux, le Comité international olympique devrait peut-être songer à installer des brouilleurs d’ondes Internet dans les installations sportives…

Sources :

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