4 salopettes pour défier la neige ou s’aérer le corps

Par Équipe éditoriale

Mis à jour le 16 mars 2023

À la fois plus chaudes et étanches en hiver et agréables à porter sans manteau au printemps, les salopettes ont un petit côté hybride qui sied bien aux sports de glisse – mais aussi aux sports d’hiver et de printemps en général. Nous en avons testé quatre, isolées ou pas.

1. Montec Fawk

© Montec

De plus en plus présente sur les pistes de ski du Québec, la marque suédoise Montec est gage de qualité, de design inspiré et de bon rapport qualité/prix. La salopette Fawk ne fait pas exception à cette règle, et en plus d’être élégante, stylée et très confortable, elle présente une foule de caractéristiques pratiques pour le skieur ou le planchiste. Elle dispose ainsi de plusieurs poches (deux sur les cuisses, deux à la taille et une à la poitrine, avec glissière et/ou velcro), d’une longue glissière frontale avec velcros qui permet de l’enfiler aisément ainsi que des glissières de ventilation aux cuisses avec filet intégré, pour empêcher la neige de s’infiltrer (la bonne idée). La base des jambes comporte une glissière pour un ajustement optimal aux grosses bottes, ainsi que les habituels panneaux protège-carres de même qu’un crochet à lacets sur la manchette intérieure. Chaude, imperméable (étanchéité de 20 000 mm), coupe-vent et assez bien isolée (40 g de matériau), cette salopette fabriquée en partie avec du polyester recyclé avec traitement DWR sans PFAS, labellisée bluesign, est également légère et souple et elle est dotée d’une bretelle croisée qui ne s’ajuste que d’un côté pour un maintien équilibré. Des boutons-pressoirs permettent enfin d’ajuster les côtés sous les bras. Bref, un très bon vêtement offert à prix raisonnable, disponible dans un impressionnant éventail de couleurs et également en version coquille simple.

Salopette Montec Fawk
305 $
montecwear.com
All Mountain
Option isolé/coquille

2. Mountain Hardwear Firefall

© Mountain Hardwear

Dès qu’on enfile cette salopette, on sent bien toute sa robustesse, et on imagine la résistance dont elle fera preuve lors d’une éventuelle chute sur de la glace rêche ou dans du gros sel, au printemps. Fabriquée à 100 % de nylon (modèles unis) ou de polyester (modèles imprimés), rembourrée avec 60 g de matière isolante, elle est très confortable et chaude à souhait. Son panneau frontal monte bien haut sous les épaules alors que le panneau dorsal, plus mince et respirant, permet de laisser s’échapper la transpiration. Avec deux poches à glissières aux hanches, deux poches cargo aux cuisses et une grosse poche kangourou à la poitrine (parfaite pour un téléphone), la Firefall dispose d’assez de rangement pour trimballer tout ce qu’il faut pour une journée aux conditions variables ainsi que des collations. Des ganses peuvent accueillir une ceinture à la taille alors que la fermeture éclair aux hanches permet de se soulager aisément en cas de besoin; on aurait cependant pris d’autres glissières au bas des jambes, pour les ajuster avec les bottes. Du reste, la Firefall ne s’enfile pas toujours aisément, du fait du positionnement des bretelles et de ses deux ouvertures latérales à doubles glissières, mais ces dernières assurent aussi une très bonne ventilation au besoin. Dans l’ensemble, la Firefall forme un excellent produit qui ne fera pas faux bond sur les pentes, qu’elles soient damées ou bourrées de poudreuse.

Salopette Mountain Hardwear Firefall
300 $
mountainhardwear.com

3. Arc’teryx Rush

© Arc'teryx

Avec un nom pareil, on a presque envie de se ruer sur ce nouveau modèle de salopette tant elle multiplie les superlatifs : effet coupe-vent sans faille et poids ultraléger, mais aussi construction très robuste, très imperméable et très respirante, avec membrane Gore-Tex Pro 3 couches bluesign. Parfaite pour le ski de randonnée et la glisse de printemps – ski ou planche, c’est selon –, ses panneaux ventral et dorsal, tous deux assez bas, sont extensibles dans toutes les directions pour une flexibilité et un confort impeccables. La confection ample de l’ensemble laisse autant respirer la peau que bouger les membres, en plus de permettre de jouer le multicouches sans entrave et d’aérer les cuisses grâce à des glissières latérales doubles. Quatre poches à glissières (deux sur la poitrine, deux sur les cuisses) ornent le devant de la salopette, qui intègre aussi de très minces bretelles ultralégères, un réflecteur RECCO ainsi que des protège-carres avec treillis en TPU pour une protection anti-abrasive accrue. En un mot comme en cent, tout de cette salopette transpire la qualité, et on peut la compléter avec la coquille du même nom qui reprend l’essentiel de ses caractéristiques de fabrication.

Salopette Arc’teryx Rush
700 $
arcteryx.com

4. Rossignol SKPR 3L

© Rossignol

Réputé depuis des lustres pour ses équipements et ses vêtements de ski de qualité, le fabricant français Rossignol propose cette année une salopette conçue spécialement pour le ski de randonnée – mais qui peut aussi servir à d’autres sauces : ski hors-piste, ski et glisse de printemps, raquette, luge... Avec sa construction trois épaisseurs en SympaTex – une membrane imper-respirante qu’on dit aussi performante que le Gore-Tex, en plus d’être extensible, compacte et recyclable – et sa coupe plus ample (pour assurer une liberté de mouvement et un bon multicouches par temps froid), la SKPR est issue de matériaux recyclés. Son panneau ventral, qui rejoint presque les clavicules, compte deux velcros latéraux pour un ajustement optimal ainsi qu’une poche kangourou et deux poches avec glissières. Deux autres glissières d’aération longent les hanches – dont une qui s’ouvre très grand pour enfiler la salopette – et deux autres ont été placées à l’intérieur des cuisses : pas de doute, la chaleur ne reste pas longtemps à l’intérieur, en montée. Assez léger (173 g/m²), ce vêtement seyant à la dégaine cool compte aussi deux panneaux antiabrasifs en Cordura aux genoux et deux autres aux chevilles, juste à côté des boutons-pressoirs qui permettent d’ajuster la base aux bottes, ainsi que l’indispensable zip-pipi, pour laisser ces messieurs se soulager aisément. Si on sent l’ensemble de la salopette fort résistant et capable de contrer les fortes intempéries (avec son déperlant DWR sans PFC), le panneau dorsal a été conçu avec un matériau plus léger, extensible et aéré. À compléter au besoin par la veste du même modèle pour former un fort bel ensemble.