L’histoire de la chaussure de plein air
L’histoire de la chaussure de plein air
1910
Brodequin alpin
Une chaussure de peau ou d’étoffe couvrant le pied et le bas de la jambe avec crampons et pièces de renfort qui offraient la stabilité à son porteur. Pour la marche plus tranquille, des souliers de marche en cuir sont également portés.
1918
Botte aviateur
Chaussure à tige montante allant jusqu’au genou. C’est avant tout une chaussure militaire, mais elle est utilisée également dans le civil, notamment dans les excursions en plein air.
1925
Mont Logan
L’expédition de MacCarthy portait des chaussons à semelle de caoutchouc, empeigne de cuir et lacets de cuir brut. Il fallait normalement porter deux paires de chaussettes à l’intérieur. En altitude, les grimpeurs échangeaient leurs chaussons contre des mocassins assez grands pour porter quatre ou cinq paires de chaussettes à la fois.
1937
Semelles Vibram
Après la mort de six de ses amis alpinistes en 1935 à cause de mauvaises chaussures, Vitale Bramani met au point une semelle en caoutchouc extrêmement polyvalente et résistante. Aujourd’hui, ce sont plus de mille fabricants de chaussures de plein air qui l’utilisent dans leurs produits.
1953
À l’instar de Sir Edmund Hillary, la mode est toujours à la botte d’alpinisme en cuir. On voit apparaître des chaussures qui allient le cuir à d’autres tissus. Le tout est beaucoup plus léger, mais ces chaussures sont moins solides et s’usent plus vite.
1980
AFS de Asolo
La première chaussure pour les professionnels de l’alpinisme avec une coque « surinjectée » sur une base moulée à injection de matériaux thermoplastiques. Indéformable, indestructible, légère, adaptable.
1981
Chaussure KS-B
On se souvient de ces chaussures de randonnées comme des premières faites en tissu. Pesant 870 g, ce fut la première botte de randonnée à avoir une semelle qui n'imitait pas le modèle des chaussures traditionnelles. Le dessin de la semelle intermédiaire a révolutionné toutes les autres chaussures.
2009
Les fabricants multiplient les modèles en minimisant le poids de la chaussure, tout en favorisant leur souplesse, leur robustesse et leur aspect extérieur. La tendance est d’avoir un produit performant et esthétique. Dernière innovation en date : les chaussures de la marque Hi-Tec utilisent le procédé « Ion Mask » : une nanotechnologie qui garde la botte étanche dans toutes les conditions, même les plus extrêmes.