La Sépaq maintien l'obligation de réservations et les limites pour les visiteurs
L’obligation de réservation et les limites du nombre de visiteurs par jour seront désormais la norme dans les parcs de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
Ces mesures avaient été mises en place pendant la pandémie de COVID-19 pour limiter l’achalandage dans les parcs.
Pour Pierre Lavoie, cofondateur du Grand défi Pierre Lavoie, il ne s’agit pas d’une bonne décision.
« Ceux qui veulent profiter de la nature ne devraient pas être pris au piège dans une réservation à l’avance dans un groupe limité », croit-il.
Le Réseau plein air Québec abonde dans le même sens.
« Ça va complètement à l’encontre de notre vision de l’accessibilité et de la spontanéité qui est requise pour pouvoir pratiquer des activités de plein air », a estimé Anick Saint-Denis, directrice générale du Réseau.
La SÉPAQ tente de se faire rassurante et a expliqué sa décision.
« Un outil comme celui-là, qui est l’achat en ligne des droits d’accès quotidiens, vient nous assurer qu’on peut bien gérer l’achalandage des parcs et qu’on ne vient pas outrepasser la capacité d’accueil de ces parcs-là », a souligné Simon Boivin, porte-parole de la SÉPAQ.
Il a confirmé qu’il est toutefois possible pour les parcs d’augmenter le nombre de droits d’accès mis en vente selon les prévisions et la réalité sur le terrain.
8 millions de jours de visite en 2020-2021
Malgré ces restrictions, la SÉPAQ a tout de même enregistré un record d’achalandage pendant la pandémie.
Le nombre de jours de visite est passé de 5,7 millions en 2019-2020 à 8 millions en 2020-2021.
Pour les intervenants en plein air, l’enjeu principal est de garder l’équité dans l’accessibilité des parcs nationaux du Québec.
« La SÉPAQ, c’est quand même une organisation publique qui devrait pouvoir permettre à tous d’avoir des chances égales d’accéder à ce territoire », a mentionné Anick Saint-Denis.
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