Île d’Anticosti au patrimoine de l’UNESCO: la grande séduction s’amorce
Une étape importante a été franchie pour la reconnaissance de l’île d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO avec le dépôt récent du dossier de candidature.
Le document, qui compte 2 500 pages, amorce la grande séduction auprès de l’Union internationale de la conservation de la nature.
Cet organisme a la responsabilité d’analyser le dossier d'Anticosti au cours des 18 prochains mois. Des spécialistes se déplaceront donc sur l’île cet été pour procéder à cette évaluation.
Une décision pourrait être prise par l’UNESCO en 2023.
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La municipalité de l’île d’Anticosti, le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec doivent démontrer leur capacité à protéger, gérer et mettre en valeur la géologie de l’île qui est un laboratoire exceptionnel.
Une quantité phénoménale de fossiles
L’île d’Anticosti est un milieu naturel exceptionnel parce qu’elle offre un regard sur la première extinction massive du vivant, il y a 445 millions d’années. Quiconque a pu mettre les pieds sur l’île peut constater la présence d’une quantité phénoménale de fossiles.
Le directeur scientifique de la candidature d’Anticosti, André Desrochers, parcourt l’île depuis 40 ans.
Il a souligné que ses collègues à travers le monde reconnaissent la qualité du site d’Anticosti comme témoin de la période géologique de l’Ordovicien.
«Les scientifiques de la commission internationale de stratigraphie, qui est un organisme important dans le domaine des sciences de la terre, soutiennent résolument la candidature d’Anticosti sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pour la communauté scientifique, il n’y a aucun doute qu’Anticosti est un site stratigraphique paléontologique qui est unique et d’importance mondiale», a indiqué André Desrochers à TVA Nouvelles.
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