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5 parcours à explorer en gravel bike au Québec

Les meilleures routes de gravel bike sont celles qui allient liberté, découverte et dépassement. L’une d’elles se trouve probablement près de chez vous et mène à des itinéraires quasi-infinis, dont certains qui sont accessibles, faciles à repérer et agréables à rouler. Voici des suggestions en terrain connu… ou pas.


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1. Le corridor aérobique (Laurentides)

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Pour les débutants à la recherche d’une initiation ou les passionnés à la recherche de gravelle à proximité.

Tracé de difficulté facile à intermédiaire sillonnant sur 58 kilomètres les MRC des Laurentides et des Pays-d’en-Haut, entre Morin-Heights et Amherst, le corridor aérobique est un sentier multifonction bordé de lacs et de rivières. Ancienne voie ferrée, sa pente moyenne n’excède pas 5 % et il se déploie sur une surface rocailleuse, sablonneuse ou en criblure de pierre. Assurément un excellent endroit pour s’initier au vélo toute-route ou pour trouver son compte avec les rejetons.


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2. Laval Garnotte (Laval)

Pour les métropolitains avides de gravelle.

Au départ d’Ahunstic-Cartierville, via le pont de l’île Perry, il faut enfiler quelques bornes d’asphalte pour joindre le Laval rural, situé dans le nord-est de l’île. S’ensuivra un dédale de chemins poussiéreux à travers les cultures, dont les dénivelés sont somme toute assez timides. Pour compléter la route en boucle (environ 70 km), il est possible de revenir sur l’île de Montréal via Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles par le pont Olivier Charbonneau de l’autoroute 25.


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3. À cheval sur le Massif du Sud (Chaudière-Appalaches)

Pour les amants de la campagne et d’une topographie en dents de scie.

Comté situé à moins d’une heure de Québec, Bellechasse offre des ballades nonchalantes, au rythme des paysages ruraux qui défilent. Les routes de gravelle y sont légion et les raidillons s’y succèdent au grand plaisir des moulineurs. Parmi les nombreux trajets à découvrir, celui-ci s’étire sur 54 km et s’immisce à l’intérieur du parc régional du Massif du sud, côtoyant la station du même nom. Le départ s’effectue dans la municipalité de Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland; au début du tracé, via la route Saint-Louis, se trouve la mythique côte magnétique du secteur… Illusion ou pas, il s’agit certes d’un défi qui vaut le déplacement.


4. Estrie de gravelle (Cantons-de-l’Est)

Pour les graveleux qui aiment terminer ça assez cozy merci.

Aux abords de Bromont débute cette longue boucle de 100 km qui vous mènera jusqu’aux rivages du lac Brome, en passant par le Domaine naturel du lac Gale et la municipalité de Dunham. Il n’y aura pas que les roches qui lèveront de votre sillon : les multiples dénivelés (ne dépassant toutefois pas les 10 %) feront de même pour votre arrière-train. Les richesses brassicoles et viticoles du secteur n’étant plus à vanter, les épicuriens seront charmés par l’après-gravelle qu’offre cet itinéraire, possibilités d’hébergement incluses.


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5. Sutton t’en donne (Cantons-de-l’Est)

Pédaler à travers les routes de gravelle de Sutton via la station du même nom est assurément charmant : la route proposée permet en plus d’explorer le splendide arrière-pays. Même s’il faut fouler le bitume de Cowansville au départ, on pénètre rapidement dans le royaume de la poussière des chemins ruraux pour s’évader à travers champs et forêts. Presque à mi-chemin, au cœur villageois de Sutton, les possibilités de ravitaillement, d’hydratation et d’hébergement fourmillent. À ce titre, pourquoi ne pas s’offrir cette boucle de 55 km en deux étapes, question de profiter d’un repos bien mérité?


Les zones d’exploitation contrôlée (ZEC) et réserves fauniques québécoises (partout au Québec)

Pour les expérimentés cherchant la solitude des bois et le surpassement côté dénivelé et autonomie.

S’il est un endroit où l’on est assuré de ne trouver aucune route asphaltée, au Québec, c’est assurément dans l’une des 63 zones d’exploitation contrôlée (ZEC) ou les 13 réserves fauniques, qui totalisent des milliers de kilomètres carrés de possibilités.

Nombre de ces sentiers sont interconnectés, offrant une multitude de sorties. La signalisation y est assez claire et le revêtement varie de la garnotte aux côtes rocailleuses (prévoir des pneus en conséquence). Flirtant avec les contreforts peu parcourus, parsemés de plans d’eau, ces terrains de jeu ne seront probablement pas pleinement explorés en une seule sortie... grand bien nous en fasse!

Une cartothèque est disponible en ligne, et mieux vaut toujours contacter les postes d’accueil afin de s’assurer de la faisabilité de son itinéraire. sepaq.com et reseauzec.com


Pour aller plus loin

Si l’envie vous prend de fouiller dans l’application (ou le site) ridewithgps.com, ainsi que dans Strava ou Google Maps, il y a de fortes chances pour qu’un couloir non-asphalté s’y pointe rapidement. Trève de planification, il ne faut pas oublier que le voyage lui-même demeure plus important que la destination; en ce sens, pour ce qui est du gravel bike, il n’est pas obligatoire de se (con)casser le bicycle!


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