Ces parcs nationaux oubliés à explorer aussi en hiver
Si les parcs nationaux de la Sépaq ont connu un taux de fréquentation record lors de ces dernières années, certains restent relativement inexplorés, voire oubliés, en hiver. Ils sont pourtant ouverts et permettent de pratiquer de nombreuses activités de plein air.
1. Parc national de la Yamaska, Cantons-de-l’Est
© Sépaq
Aménagé autour du réservoir Choinière et connu pour ses activités aquatiques en été, le parc national de la Yamaska n’est ni le plus vaste (seulement 12,9 km carrés) ni le plus impressionnant des parcs du réseau de la Sépaq, mais il a l’avantage d’être généralement peu fréquenté en hiver.
Le parc et sa nature givrée sauront toutefois charmer, notamment les amateurs d’observation de la faune : des lièvres, des renards et des cervidés y ont élu domicile.
Quoi y faire ?
- Marche nordique et raquette sur 21 kilomètres de sentiers, de niveau facile.
- Fatbike sur un parcours de 19 kilomètres vallonné et forestier.
- Glissade.
- Pêche blanche.
- Hébergements : un camp rustique près des sentiers de raquette de ski nordique; 5 chalets Nature, situés dans le secteur de la plage.
Infos : sepaq.com/pq/yam
2. Parc national de Frontenac, Chaudière-Appalaches/Cantons-de-l'Est
© Sépaq
Le parc national de Frontenac, réputé pour ces lacs en été – notamment le lac Saint-François, le troisième plus grand au sud du Saint-Laurent –, se transforme en havre de paix endormi et tranquille en hiver.
Un beau terrain de jeu pour pratiquer la raquette, seule activité autorisée au parc en hiver. On peut ainsi randonner uniquement aux secteurs Sud et Saint-Daniel, avec plusieurs sentiers balisés (facile à intermédiaire) totalisant plus d'une dizaine de kilomètres aller-retour.
- Infos : sepaq.com/pq/fro
3. Parc national de la Pointe-Taillon, Saguenay–Lac-Saint-Jean
En été, le parc national de la Pointe-Taillon permet de profiter du lac Saint-Jean et de sa rive sablonneuse et minérale au reflet cuivré. En hiver, la plage - l’une des plus belles du Québec – se recouvre de blanc et permet d’agrandir le terrain de jeu.
Ceux qui préfèrent la forêt boréale aux étendues glacées pourront profiter de la piste cyclable de 45 km sillonnant le parc qui se transforme en sentier hivernal pour la raquette et le ski de fond.
Quoi y faire ?
- Raquette et ski nordique sur le lac Saint-Jean enneigé ou au bord de ce plan d’eau gelé.
- On peut aussi pratiquer ces activités sur la piste cyclable du parc, située dans le secteur Pointe-Taillon (à 14 km du secteur Les-Amicaux). La piste, qui traverse le territoire dans un très beau milieu forestier, n'est cependant pas entretenue.
- Hébergements : cinq chalets Écho sont disponibles à la location, même en hiver, dans le secteur Les-Amicaux.
Infos : sepaq.com/pq/pta
4. Parc national d’Aiguebelle, Abitibi-Témiscamingue
© Sépaq
Les chanceux qui sont en mesure de se rendre au parc national d’Aiguebelle, véritable trésor naturel de la région, profiteront d’un terrain de jeu 268 km carrés. Un vaste territoire remarquable fait de phénomènes géologiques spectaculaires, façonnés par le temps depuis des milliards d’années.
Et les activités hivernales pour profiter des falaises, des lacs gelés et des forêts denses ne manquent pas, loin de là!
Quoi y faire ?
- Raquette sur de nombreux sentiers balisés, dont cinq uniquement dédiés à cette activité, pour un total de 60 kilomètres.
- Ski nordique sur 30 kilomètres de sentiers balisés.
- Fatbike le long des routes du parc national et dans certains sentiers où la neige est plus compacte.
- Ski-Raquette et ski nordique.
- Escalade de glace sur plusieurs parois et cascades de glace disséminées sur l’ensemble du parc.
- Trottinette des neiges.
- Hébergement : plusieurs camps rustiques.
Infos : sepaq.com/pq/aig
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