Sail Plein Air n’arrive plus à payer ses créanciers
Un autre grand détaillant québécois s’est mis à l’abri de ses créanciers dans la foulée de la COVID-19 : Sail Plein Air.
Après Aldo et Reitmans, l’entreprise qui contrôle les magasins Sail et Sportium a annoncé mardi s’être placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité pour redresser ses finances.
« Cette décision stratégique constitue la meilleure avenue pour recentrer et poursuivre nos activités sur des bases plus solides», a expliqué Norman Décarie, président et chef de la direction de Sail Plein Air, par communiqué.
La COVID-19 a donné le coup de grâce à cette compagnie qui emploie près de 1800 personnes à son siège social de Laval et dans ses magasins au Québec et en Ontario.
«Le commerce de détail vit, depuis plusieurs années, de grands bouleversements caractérisés, entre autres, par une augmentation des ventes en ligne et une concurrence accrue.
Malheureusement, les conséquences de la pandémie, comme la fermeture des magasins pendant deux mois, ont ajouté une pression supplémentaire sur nos liquidités et notre santé financière», a-t-il ajouté.
Durant sa restructuration, l'entreprise poursuivra ses activités normalement. Ses magasins Sail et Sportium resteront ouverts tout comme ses sites web.
La compagnie spécialisée dans la vente d'équipement sportif et de plein air veut continuer à se tourner vers l’internet pour servir ses clients, puisqu’elle a inauguré un centre de distribution dédié uniquement au commerce en ligne en novembre dernier.
Elle détient huit magasins Sail Québec et six en Ontario, ainsi que quatre Sportium au Québec.