De bons gestes à souligner en temps de crise
Quand des acteurs de l’industrie du plein air se mobilisent pour faciliter la vie des gens, un vent de solidarité souffle.
Tandis que certains profiteurs achètent des produits de première nécessité pour les revendre à vil prix, ou que des fournisseurs de services Internet augmentent leurs tarifs en pleine recrudescence du télétravail, d’autres entreprises préfèrent mettre l’épaule à la roue pour contribuer à l’effort de guerre, y compris dans le monde du plein air et de l’aventure.
À l’instar de ces distilleries qui consacrent désormais une partie de leur production à la fabrication d’alcool pour désinfectant à mains, le manufacturier de pièces de vélos Industry Nine, aux Etats-Unis, affecte ainsi une partie de sa chaîne de production à la confection de gants, masques et composantes de ventilateurs.
Chez Salewa, en Italie, on a converti une usine entière de fabrication de chaussures pour produire des masques et vêtements de protection. Interviewé par le magazine Outside, le porte-parole du manufacturier rappelle que lors de la Deuxième guerre mondiale, Salewa avait également converti ses installations pour fabriquer des biens de première nécessité.
Des sacs à dos au masque à bouche
De son côté, le fabricant de sacs à dos américain Mystery Ranch a fourni du matériel de couture nécessaire à la fabrication de masques pour les hôpitaux du Montana, où est situé son siège social.
En plus de dédier une partie de sa production à la confection de masques, le manufacturier Eddie Bauer en a offert pas moins de 20 000 au personnel soignant qui oeuvre au front dans les hôpitaux de Seattle et ses environs.
Enfin, le fabricant KEEN a mis sur pied l’initiative Together We Can Help, en offrant gratuitement 100 000 paires de chaussures à ceux qui en avaient besoin, tout en créant un mouvement d’entraide et de solidarité au sein de sa communauté. « En cinq jours, le programme a été mis sur pied et il a bénéficié à nos clients un peu partout dans le monde », explique Tovah Laur, porte-parole de l’entreprise au Canada.
À quand le prochain équipementier à monter au front?