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  • © Louise Philipovitch

Trois Québécois sur la Canol Heritage Trail en vélo, packraft et en canot

Dans quelques heures, L'Expédition Canol 2024 va commencer. L’objectif? Rallier Whitehorse à Tuktoyaktuk, d’abord sur la Canol Heritage Trail en vélo-packraft, puis en canot sur le fleuve Mackenzie, à travers le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest.



Derrière cette aventure de 1 755 km réalisée en une trentaine de jour, il y a trois personnes bien connues si vous lisez régulièrement nos articles :


Samuel Lalande-Markon et Marie France L’Ecuyer © Photo tirée de la page Facebook de l'Expédition Transboréale - Canol 2024

Ce dernier a débuté, en prélude de cette aventure, une longue escapade à vélo de 7 000 km, à partir de Sudbury en Ontario, en passant par l’Alberta, puis Yellowknife, Skagway jusqu’à Whitehorse.


Félix-Antoine Tremblay © Photo tirée de la page Facebook de l'Expédition Transboréale - Canol 2024

L’équipe est ainsi constituée de personnes expérimentées et chevronnées. Elle sera rejointe par Étienne Lalande-Markon, le frère de Samuel, pour toute la portion canot de l’expédition.

Une expédition à travers l’histoire du Canada

En parlant avec Samuel Lalande-Markon, on le sent impatient d’aller emprunter le mythique sentier de la Canol (contraction de Canadian Oil), long de 360 km, construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin d’acheminer du pétrole depuis Norman Wells jusqu’à Whitehorse, mais abandonné à la fin de du conflit après une seule année d’exploitation.


© Louise Philipovitch

« La Canol est la limite extrême de ce que tu peux rouler en Amérique du Nord, explique-t-il. Cette route historique se détériore, année après année. Il n’y a pas plus sauvage que ça, mais ça allume des étoiles dans nos yeux! »

Ils vont ainsi évoluer sur une route cahoteuse, considérée comme l’une des plus exigeantes au monde, très détériorée, nécessitant des portages et des traversées de cours d’eau (d’où le packraft), avec des marécages qui ont embourbé des pans entiers de l’ancien chemin, le tout dans une nature très isolée avec des grizzlis qui ont reconquis le territoire, malgré les vestiges de camions-citernes, de poteaux de télégraphe et de camps de travailleurs.

© Photo tirée du site internet de Spectacular NWT

« L’expédition sera réussie si on arrive à aller au bout de la Canol, estime Samuel Lalande-Markon. On espère vivre l’aventure tous ensemble et en apprécier chaque moment, même si on appréhende un peu les 15 premiers jours qui peuvent être un enfer! »

Une fois la Canol derrière eux, les aventuriers changeront de moyen de locomotion. Fini les vélos de la marque québécoise Panorama, place au canot rigide, mais démontable de Jackpine Paddle sur le fleuve Mackenzie.


© Photo tirée de la page Facebook de l'Expédition Transboréale - Canol 2024

« C’est un paradis des canoteurs, surtout qu’on la parcoure dans le bon sens du courant, assure Samuel Lalande-Markon. On fera tout de même attention à la météo et les grands vents, qui peuvent rendre la progression très difficile ».

Un film et un livre en préparation

Après cette aventure, un film d’aventure retraçant les périples vécus lors de cette expédition devrait être réalisé par Marie France L’Ecuyer, tandis que Samuel Lalande-Markon envisage l’écriture d’un livre.


© Louise Philipovitch

Cela avait déjà été le cas avec l’ouvrage La quête du retour, publié aux Éditions Les heures bleues, dans lequel il racontait, sous la forme d’un carnet de bord, son périple de 2018.


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