Intrépide de nature: quand chasse et pêche s'accordent au féminin

Par Hooké et Pourvoiries Québec

Mis à jour le 06 avril 2023

La Fédération des pourvoiries du Québec s’unit à Hooké pour présenter la série Intrépide de nature. Cette websérie de huit épisodes raconte, images saisissantes à l’appui, l’amour de plusieurs femmes pour la pêche et la chasse. L’animatrice Juliette Larocque y fait de belles rencontres chargées d’émotion.

Une websérie qui célèbre la passion du plein air, de la pêche et de la chasse au féminin : c’est la toute nouvelle websérie animée par Juliette Larocque, une vraie fille de plein air.

La série Intrépide de nature reflète le penchant de toute une génération pour un prélèvement d’espèces durable et responsable, et pour une pratique plus animée par l’esprit d’aventure que par la quête du trophée à tout prix.

« Cette production unique en son genre va plaire aux amateurs de plein air, pas seulement aux chasseurs et aux pêcheurs », prédit Juliette Larocque. « Ces sports complètent très bien les activités que je pratique en nature.» En effet, même les néophytes vont adorer s’initier à ces activités et vont y trouver un plaisir garanti.

Chaque épisode raconte, en une quinzaine de minutes, la rencontre entre Juliette et une femme inspirante impliquée de près ou de loin dans le monde du plein air : guide, pourvoyeuse, etc. Toutes ont en commun la passion de la nature et du plein air.

Réalisée dans le cadre du programme Relève et mise en valeur de la faune et en partenariat avec les associations touristiques du Québec et Tourisme autochtone Québec, la série est une invitation à explorer des pourvoiries de tous horizons situées sur la Côte-Nord, en Abitibi-Témiscamingue, dans les Laurentides, en Outaouais, en Chaudière-Appalaches et en Mauricie.

On y parle du plaisir de la pêche et de la chasse, mais pas seulement. Chaque épisode est aussi l’occasion de s’immerger dans l’identité d’un territoire et de s’imprégner de l’ambiance des moments passés dans la nature.

En Abitibi-Témiscamingue, par exemple, Juliette part en compagnie d’Émilie Richard, fondatrice des Chèvres de montagne, pour pêcher le doré à la mouche au cœur de ses vastes étendues lacustres. Au petit matin, leur canot glisse sur la surface du lac Camachigama, dans le coin de Senneterre, dans le halo de leur lampe frontale.

On y parle aussi de préservation des écosystèmes, de cuisine en forêt et de culture, comme dans l’épisode tourné aux abords de la fougueuse rivière Moisie, le territoire innu blotti au cœur du Nitassinan, sur la Côte-Nord.

En compagnie d’Audrey Ringuette, guide de pêche et membre de la communauté de Uashat mak Mani-utenam, Juliette assiste, émerveillée, au ballet des saumons au-dessus de la rivière avant de les ferrer l’un après l’autre.

André Michel, un biologiste de la communauté, évoque l’occupation du territoire par le peuple nomade innu qui vivait au rythme des saisons et qui pratiquait la pêche traditionnelle à la perche. De vieilles perches, abandonnées sur le bord de la rivière, constituent aujourd’hui les vestiges d’un site traditionnel. « Mon coup de cœur », résume Juliette à propos du tournage de cet épisode.

Oiseaux migrateurs dans la ligne de mire

© Hooké

Au Bas-Saint-Laurent, direction l’Île-au-Canot, dans l’archipel de L’Isle-aux-Grues au cœur de l’estuaire du Saint-Laurent. Juliette se joint à Caroline Grimard, une vraie mordue de chasse et entraîneuse de chiens rapporteurs, et à son fringant labrador noir pour traquer l’oie des neiges et le canard.

Ensemble, ils traversent le fleuve et se rendent sur l’île en compagnie de François Lachance, capitaine de bateau de passagers issu de cinq générations d’insulaires, pour qui la chasse représente à la fois un mode de vie et un moyen de subsistance.

Au petit matin et en soirée, Juliette s’initie à la chasse dans une cache, ainsi qu’à l’utilisation de l’appelant pour attirer le volatile. Elle partage avec Caroline la vision d’une chasse responsable, respectueuse de l’environnement et sans excès.

Ce duo de choc démystifie la place des femmes dans cette activité traditionnelle qui a longtemps été l’apanage des hommes. Et il renforce la réelle crédibilité des femmes dans ce domaine où elles ont encore un peu de mal à se faire une place.