Apik : un parcours de ski urbain à Montréal pendant la relâche
Le Quartier latin vivra au rythme du ski et du snowboard acrobatiques à l’occasion d’Apik, un nouvel événement gratuit qui se déroulera du 24 février au 5 mars prochain.
Un parc à neige urbain sera érigé sur la rue Saint-Denis afin de faire vivre des sensations fortes aux amateurs de sports de neige.
Le volet compétitif d'Apik aura lieu le premier week-end de l’événement, soit le samedi 25 et le dimanche 26. Également, une bourse de 20 000 $ sera remise au gagnant des compétitions de ski freestyle et de slopestyle.
La deuxième semaine, qui coïncide avec la relâche scolaire, sera dédiée à ceux qui souhaitent s’initier au ski et à la planche à neige.
Une zone de repos sera également aménagée avec des tables à pique-nique et des chauffe-terrasses afin que toutes et tous puissent boire et manger sur place
« Le but est de créer un événement rassembleur, tout en célébrant la relâche. [...] C’est un peu l’esprit de la montagne en ville », a expliqué au bout du fil le producteur d'Apik, Micah Desforges, mardi.
L’organisateur s'attend à ce qu’il y ait environ 30 000 personnes au total lors des deux semaines d'activités.
Une logistique à prévoir
Un événement de la sorte demande une organisation importante, car le parcours sera construit à partir de neige artificielle. Celle-ci est fabriquée à Saint-Bruno-de-Montarville et elle sera transportée par camion au centre-ville de Montréal. L’endroit choisi par les organisateurs répond à toutes les exigences pour une compétition de la sorte.
« Sur la rue Saint-Denis, on a assez d’inclinaisons pour faire quelque chose d'amusant et pour l’aspect de la compétition, on rajoute de l'échafaud pour augmenter le dénivelé à 30 pieds. Ça va être vraiment impressionnant » a ajouté celui qui est aussi derrière le festival Jackalope.
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Une étoile montante de la partie
Pour cette première édition, Desforges a confirmé la venue de l'athlète olympique Olivia Asselin.
La skieuse originaire de Lévis a mentionné en entrevue téléphonique au Journal de Montréal que cet événement lui permettra de sortir du cadre habituel des compétitions régies par la Fédération internationale de ski.
« Un "rail jam" dans la rue va créer un très bon "vibe" et c'est agréable des compétitions comme ça [Apik] qui ne sont pas fédérées », a souligné l’athlète de 18 ans, mercredi.
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