Faire du millage pour brasser des affaires
Faire des kilomètres à vélo tout en faisant des affaires, c’est possible! Une occasion de s’assurer une bonne dose de plaisir tout en élargissant son réseau de contacts.
L’importance de solidifier ses rapports de travail et de multiplier ses contacts par le biais d’activités sportives est légendaire. Changement de mœurs : des gens d’affaires troquent maintenant le bâton de golf pour la bicyclette!
C’est le cas notamment de l’Association Cycliste en Développement des Affaires (ACDA) à Montréal et du Regroupement d’Affaires à Vélo (RAV) à Québec.
L’idée est née il y a 15 ans dans la tête de trois hommes d’affaires passionnés de vélo. Pierre Gagnon, Gilles Dionne et Jacques Dubé ont eu envie de concilier vélo et boulot. Ils ont donc mis sur pied l’Association Cycliste en Développement des Affaires (ACDA). Le groupe a doucement amorcé ses activités avec 30 membres issus du milieu de l’immobilier. Au fil des ans, les membres se sont diversifiés et le groupe compte aujourd’hui plus de 300 membres pour qui chaque troisième mercredi des mois de mai à septembre devient un rendez-vous à ne pas manquer. Plusieurs centaines de cyclistes de l’ACDA se donnent alors rendez-vous en périphérie de Montréal. « Ils se regroupent en pelotons de 12 à 14 cyclistes qui sont menés par des chefs de meute aguerris ! », explique Pierre Gagnon. Ces « cyclistes d’affaires » s’engagent ainsi pour des sorties de trois heures. Chaque randonnée se conclut invariablement par un 5 à 7 pour échanger et réseauter. Pour ceux qui le souhaitent, un souper en auberge ou en table champêtre permet de bonifier la qualité des relations d’affaires ou d’en engendrer de nouvelles. L’ACDA propose aussi cinq sorties cyclosportives par année, très bien encadrées, avec voiture de support, ravitaillement et dépannage au besoin.
Avec ses 300 membres actifs, l’ACDA a toutefois atteint sa limite d’inscriptions. Au-delà de ce nombre, les organisateurs ne sont plus en mesure d’offrir les services d’encadrement qu’exigent leurs sorties sportives. Par contre, à chaque sortie, des membres peuvent parrainer un ami cycliste pour lui permettre de venir voir de quoi il en retourne. Année après année, quelques membres se retirent pour laisser la place à de nouvelles recrues. Pour les intéressés, il faut donc se faire inviter pour participer à l’une des cinq sorties prévues au calendrier 2011 ou attendre le mois de mars prochain pour tenter d’y adhérer.
La formule montréalaise est si populaire qu’un groupe de même nature est né dans la région de Québec. Il s’agit du Regroupement d’Affaires à Vélo (RAV). À leurs débuts en 2007, les organisateurs du RAV (Marc-André Daigle et les frères Denis et Richard Garneau) s’étaient donnés comme mission de convaincre 10 personnes de leur entourage de joindre leur « club » de vélo et d’affaires. L’équation a été concluante : dès la première année, ils furent 150 à prendre la route. Au terme de quatre ans d’activité, les organisateurs ont d’ailleurs atteint le nombre maximal d’inscriptions qu’ils limitent à 250 par année pour être en mesure de donner un encadrement optimal. Visiblement, l’équation vélo et affaires fait mouche et permet véritablement de nouer des relations d’affaires concluantes!
Comme l’ACDA de Montréal, le RAV planifie cinq sorties annuelles qui ont lieu le deuxième mercredi des mois de mai à septembre. Dirigeants d’entreprises, professionnels en tous genres se donnent rendez-vous en périphérie de Québec pour rouler et brasser des affaires. Deux parcours leur sont proposés : un plus long pour les motivés et un plus court pour les essoufflés! Cette année, le RAV organise exceptionnellement une randonnée-bénéfice au profit d’Éducaide, un fonds d’aide à l’éducation destiné à aider les jeunes issus de milieux défavorisés. Il peut être tentant de participer à leurs activités, mais quiconque souhaite le faire cet été doit d’abord être parrainé par un membre actif ou attendre au printemps prochain.
Encore plus
acdaquebec.com
ravquebec.com
Si vous souhaitez participer à des activités sportives dans le but avoué de faire des rencontres et d’élargir votre réseau de contacts, ce ne sont pas les solutions qui manquent. Les groupes sportifs de tout acabit se sont multipliés dans les dernières années. Les amateurs de plein air peuvent, par exemple, s’en remettre à Bougex qui compte un membership important de passionnés de nature. Bougex organise diverses activités toujours bien encadrées : du kayak à l’escalade en passant par l’apnée.
www.bougex.com
Et pour tous ceux et celles qui veulent jouer sans avoir à performer, il y a aussi le Club Montréal sport et social qui regroupe surtout de jeunes professionnels. On peut s’y inscrire en équipe ou individuellement. Le Club offre de participer à divers sports d’équipes, favorisant ainsi les échanges et les rencontres. Et nul besoin d’exceller! Le club est basé sur un esprit de bonne foi, toutes les équipes sont mixtes et non arbitrées. L’instigatrice du projet, Rachelle Salomon, parle d’ailleurs du Club comme d’une réelle récréation pour adultes s’adressant à toute personne désireuse de s’amuser. L’adhésion est simple comme bonjour : il s’agit d’avoir une envie sportive et de former ou de se joindre à une équipe. Au Club, ils se forment ainsi des équipes de balle-molle, de hockey cosom, de basket, de volleyball, de volleyball de plage, etc. Le Club est installé à Montréal et sur la Rive-Sud et souhaite ouvrir des succursales supplémentaires à Laval et à Québec.
www.clubmontreal.ca