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  • © Photo tirée de la page Facebook du parc régional du Poisson Blanc

8 conseils pour faire SUP et du camping au Québec

La popularité du surf à pagaie est en explosion sur les plans d’eau de la planète. Tandis que les adeptes cherchent de nouveaux territoires à explorer, de plus en plus partent à l’aventure, plus longtemps et en autonomie. Prêt à tenter le SUP-camping? Voici quelques trucs et conseils pour une expérience réussie.



1. Choisir le bon équipement

S’il est possible de partir en SUP-camping avec une planche standard comme une 10’6, il faut néanmoins tenir compte de la manière dont on pourra attacher le matériel et surtout, du poids — pagayeur et matériel inclus — que la planche peut supporter. Idéalement, favoriser une planche plus longue qui offrira une plus grande vitesse, un meilleur chargement et avec des points d’ancrage à l’avant et à l’arrière pour bien répartir le matériel.


2. Adapter sa planche

Bien que ce soit plus simple et agréable d’utiliser une planche spécialisée pour l’expédition, il n’est pas nécessaire d’en avoir une pour partir à l’aventure. Certains fabricants proposent de ancrages adhésifs en option qui, une fois installés, permettent d’attacher les bagages. Dans certains cas, une simple sangle large entre la poignée de transport au centre de la planche et celle à une des extrémités suffira à maintenir le chargement, pourvu qu’il n’y ait pas d’abus. À essayer avant de partir!


3. Réduire ce qu’on apporte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Il est étonnant de constater à quel point il est possible de transporter beaucoup de matériel sur un SUP avec des sacs adaptés. Un assortiment de sacs étanches de 30 à 50 litres chacun permettra en effet de partir plusieurs jours. Cependant, question de ne pas surcharger les embarcations, il est idéal de réduire l’espace et le poids qu’occupent les équipements. Tente petit format, sac de couchage poids plume et repas déshydratés (ils nécessitent moins de carburant à transporter, minimisent la vaisselle à embarquer et permettent l’usage d’un réchaud de plus petit format) viendront alors en aide pour éviter les excès de bagages.


4. Planche gonflable ou rigide?

Si le comportement sur l’eau d’une planche rigide offre habituellement plus de performance et de meilleures sensations, la polyvalence, la facilité à les transporter — autant à destination qu’une fois sur le terrain — et la robustesse des planches gonflables de bonne qualité les rendent toutes indiquées pour l’aventure. Par prudence, certains transportent une pompe pour les périples plus engagés.


À lire ausi - Guide d'achat : 9 SUP pour naviguer sur les eaux du Québec


5. Planifier sa sortie

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Quiconque a fait de la planche à pagaie sait que le vent est l’ennemi (ou l’ami) à côtoyer. D’où l’importance de planifier son périple en tenant compte d’Éole et de ses effets sur les plans d’eau empruntés. À cet égard, considérez de manière plus conservatrice les distances à parcourir en étant chargé, en particulier pour les premières sorties de SUP-camping. En général, sans tenir compte du courant ou du vent, une quinzaine de kilomètres par jour est une bonne moyenne pour s’assurer d’un voyage agréable.  


À lire aussi : Des parcours de SUP dans des décors magiques


6. Connaître les bonnes techniques

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Les SUP-camping ajoute une dose d’aventure à la pratique de l’activité. Il est alors plus qu’important de maîtriser les techniques de base qui vous garderont en sécurité sur l’eau. Navigation, techniques de pagaie, récupération solo ou avec un partenaire… Pratiquez en milieu contrôlé avec votre planche chargée avant vos premiers voyages. Pour une progression réussie, allongez graduellement vos excursions en ajoutant une nuit de camping à la fois et peaufinez vos choix d’équipements et la façon de les ranger.


7. Pas juste du SUP

La beauté du SUP-camping est qu’il nécessite une foule de compétences combinées. Outre des talents de pagayeur, il faut souvent être également à l’aise de camper en milieu sauvage, connaître les bonnes pratiques du Sans trace, être autonome pour l’eau potable, pour la sécurité et pour la navigation, être prêt à subir les aléas de Dame Nature sur l’eau et à terre… Bref, il y a toujours place à l’amélioration et aux préparatifs minutieux! 


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8. Les bons endroits pour commencer

Pas étonnant que le Québec, avec ses très nombreux plans d’eau, soit un véritable joyau pour le SUP-camping. Pour s’initier à l’activité, les parcs régionaux du Poisson blanc et Kiamika, dans les Laurentides, sont notamment tout indiqués. Juste assez grands et sauvages pour vous donner l’impression d’être seuls en pleine nature, mais bien structurés pour vous permettre de partir en sécurité.

Pour les plus aventureux, le grand réservoir Kipawa (en partie le parc national Opémican), au Témiscamingue, est une porte d’entrée de choix sur un terrain d’aventure exceptionnel. Bons voyages!


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