7 randonnées à marcher une fois dans sa vie au Québec
Des sentiers qui vous donneront, à coup sûr, l'envie d'enfiler vos bottes de rando et de partir à l'aventure!
1. Sur le Sentier national (Lanaudière/Mauricie)
Un sentier de longue randonnée de 1697 km qui traverse le Québec, c’est déjà un joyau considérable. Mais certains tronçons, comme ceux de Lanaudière et de la Mauricie, sont particulièrement remarquables. Ceux-ci sillonnent la région d’est en ouest sur 170 km de forêts épaisses, ponctuées de sommets panoramiques et de cours d’eau incessants, et croisent plusieurs parcs régionaux, dont celui de la Forêt-Ouareau. En Mauricie, les 99 km du sentier évoluent à travers plusieurs sommets, dont certains surplombent le cours de la rivière Saint-Maurice, comme le sentier Père-Jacques-Buteux. Un randonneur aguerri peut parcourir cette section en une semaine, dans un état d’éblouissement continu. (N. S.)
- Infos : parcsregionaux.org
2. À la rencontre de fous de Bassan (Gaspésie)
© Mathieu Dupuis
Pendant des années, les fous de Bassan de l’île Bonaventure se sont disputé le titre de plus grande colonie du genre au monde, avec celles de Saint-Kilda et de Bass Rock, en Écosse. Pour trancher, la colonie gaspésienne se targue désormais d’être la plus grande du genre qui est accessible sur la planète. Quatre sentiers permettent de côtoyer de près 116 000 représentants de cet oiseau de mer grégaire, au large du rocher Percé, mais aussi une centaine de milliers d’autres oiseaux marins nicheurs un peu partout dans l’île. Une expérience unique dans ce qui forme le plus important refuge d’oiseaux migrateurs en Amérique du Nord, et qui relève du même calibre que l’observation des manchots en Antarctique. (G. L.)
- Infos : sepaq.com/pq/bon
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3. Sur l’Acropole des Draveurs (Charlevoix)
Que ce soit la première ou la dixième fois, un grand vertige nous frappe toujours au sommet de l’Acropole des Draveurs. Certes, l’effort demandé pour grimper les 800 m de dénivelé positif qui mènent au point culminant du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie n’est pas à prendre à la légère — le sentier est jugé par la Sépaq comme l’un des plus difficiles de son réseau —, mais la fatigue est vite oubliée une fois sur les plateaux rocheux qui dominent la rivière, tout en bas. Les nuages sous les pieds et des falaises tout autour, les randonneurs peuvent explorer les trois sommets principaux dans un environnement arctique alpin spectaculaire. Très (voire trop) populaire malgré le défi qu’il représente, le sentier est victime de ses panoramas à faire rêver. Alors, pour déjouer la foule sur l’aller-retour de plus de 11 km, la tranquillité appartient à ceux qui se lèvent tôt – comme ceux qui dorment au camping situé au pied du sentier. (J.-S. M.)
- Infos : sepaq.com/pq/hgo
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4. Dans les monts Groulx (Côte-Nord)
Au Québec, il y a deux types de randonneurs : ceux qui sont allés dans les monts Groulx, et ceux qui rêvent d’y aller! Ce spectaculaire massif, situé à l’est du réservoir Manicouagan, est une immense oasis de toundra arctique qui marque tous ceux qui osent s’y aventurer – y compris l’hiver. Une fois sur les plateaux des monts Uapishka — le nom innu de l’endroit —, on quitte les sentiers pour explorer en hors-piste complet, guidé uniquement par la carte et la boussole, et les sommets qui culminent à plus de 1000 m d’altitude s’enchaînent alors à perte de vue. Un territoire sauvage qui se mérite en totale autonomie et qui demeure toujours rude et exigeant, même pour les plus expérimentés. (J.-S. M.)
- Infos : amisdesmontsgroulx.com
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5. Sur le SIA / GR-A1 pour de la (très) longue rando (Gaspésie)
© Steve Deschênes, Tourisme Gaspésie
Devenu sentier de grande randonnée – le tout premier GR en Amérique du Nord – en octobre 2015, le Sentier international des Appalaches (SIA) est le roi de la longue randonnée au Québec. Long de 650 km, il relie Matapédia à Gaspé à travers la réserve faunique de Matane, le parc national de la Gaspésie ainsi que les monts Chic-Chocs et McGerrigle, pour s’achever au parc national Forillon. Sacré parcours pour ce GR, dont le charme et la difficulté le placent dans une classe à part, celui de ses homologues européens. (A. S.)
- Infos : sia-iat.com
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6. En immersion culturelle au Mushuau-nipi (Côte-Nord)
© Jean-Philippe Messier
Ce territoire ancestral, planté au nord du 56e parallèle, accueillait autrefois le campement estival des Innus. On y chassait le caribou et l’outarde, on s’y rencontrait, on s’y mariait et on y baptisait les nouveau-nés. Aujourd’hui, on s’y rend en hydravion depuis Schefferville pour s’imprégner de la magie des lieux, partir en randonnée dans la toundra et observer les étoiles, la nuit venue. Bonus : les bénéfices réalisés par le tourisme servent à encourager de jeunes Autochtones à occuper ce territoire, l’année suivante. (N. S.)
- Infos : mushuau-nipi.com
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7. Jusqu’au mont d’Iberville (Nunavik)
© Brian Friedrich
L’aventure commence dans l’avion de brousse qui vous dépose sur la toundra depuis Kangiqsualujjuaq. Les hautes montagnes arrondies plongent dans une vallée profonde où se fraient les méandres de la rivière Koroc, créant déjà un spectacle grandiose. Un trek d’une semaine dans cette portion du parc national Kuururjuaq se fait en hors-piste, dans un halo de maringouins féroces et avec des passages à gué, rendus hasardeux par le poids du sac de longue randonnée. La présence de jeunes guides inuits (et de leur fusil) rassure autant qu’elle apporte à l’aventure son lot d’histoires de chasse à l’ours polaire. Ours dont on tente de déceler l’ombre blanchâtre en partageant des quarts de nuit, aussitôt que la pénombre encercle le campement. Pour clore le tout en beauté, l’ascension du mont Caubvick (d’Iberville), plus haut sommet du Québec, requiert un équipement d’escalade – et un minimum de cran. (N. S.)
- Infos : nunavikparks.ca
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On aurait aussi pu vous parler de…
- Faire le tour de l’île aux Lièvres en rando et dormir sur place ou au phare des îles du Pot à l’Eau-de-Vie voisines (Bas-Saint-Laurent).
- Traverser les Sentiers de l’Estrie (Cantons-de-l’Est).
- Randonner à l’île Brion (Îles-de-la-Madeleine).
- Atteindre le sommet du mont Albert (Gaspésie).
- Parcourir dans sa totalité le sentier pédestre du lac Kénogami (Saguenay–Lac-Saint-Jean).
- Faire la traversée de la Gaspésie en bottines.