5 campings à tester une fois dans sa vie au Québec
Des endroits vous donneront envie de déplier votre tente, de déballer votre kit de camping... et même de sortir votre canot!
1. Camper seul sur son île dans un parc régional (Laurentides, Lanaudière et Outaouais)
© Parc régional du Poisson-Blanc
Jouer à Robinson Crusoé, ça vous dit? C’est l’aventure qui attend ceux qui explorent en kayak, en canot ou en planche à pagaie les différents parcs régionaux où le camping sur une île est proposé.
En autonomie, devenez ainsi le maître de votre parcelle de terre au milieu des flots, le temps d’une nuit ou deux.
Destinations qui font rêver avant même d’y avoir monté la tente, les parcs régionaux du Poisson-Blanc, du Lac-Taureau ou Kiamika attirent un nombre grandissant de pagayeurs en quête d’évasion. Réservez tôt! (J.-S. M.)
- Infos : poissonblanc.ca, reservoirkiamika.org et parcsregionaux.org
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2. Canot-camping dans le parc national de la Mauricie (Mauricie)
Certains territoires révèlent mieux leur magie avec une activité en particulier. Dans ce parc national fédéral, c’est le canot-camping qui donne la pleine mesure d’un territoire strié de lacs et recouvert d’épaisses forêts.
Le forfait « canots prêts-à-partir » offre le privilège de démarrer son itinéraire aux endroits stratégiques du parc et de choisir un parcours balisé parmi les huit options proposées, notamment dans le secteur du lac Wapizagonke ou celui du lac Édouard.
Classés de faciles à très difficiles (selon qu’il y a ou non des portages à faire), ces circuits plongent les canoteurs au cœur d’une expérience immersive inoubliable. (N. S.)
- Infos : pc.gc.ca/fr/pn-np/qc/mauricie
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3. Nuitée dans la Réserve internationale de ciel étoilé (Cantons-de-l’Est)
Il aura fallu des années pour convaincre tous les élus municipaux et les particuliers des alentours du mont Mégantic pour diminuer ou enrayer la pollution lumineuse qui obnubilait la lumière stellaire.
Mais désormais, la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic – première du genre à avoir été reconnue dans le monde – permet de passer une nuit inoubliable à observer la voûte étoilée, après une randonnée (courte ou longue) tout aussi inoubliable, surtout à l’époque des Perséides, et une visite à l’ASTROLab.
À essayer : le chalet EXP du parc national, dont le toit est translucide. (G. L.)
- Infos : cieletoilemontmegantic.org et sepaq.com/pq/mme
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4. Canot-camping sur le lac Kipawa (Abitibi-Témiscamingue)
La meilleure façon de découvrir l’arrière-pays du parc national d’Opémican est de s’offrir une expédition en canot sur le tentaculaire lac Kipawa, dont une partie borde le parc.
Cette aventure pourrait durer des semaines tant ce lac est immense : pas moins de 2000 km de rives et 330 km2 de circonférence le caractérisent. Nous sommes ici dans une zone de transition, entre le parc et la zec Kipawa, entre forêt laurentienne et forêt boréale. Pas âme qui vive à l’horizon, si ce n’est un orignal s’abreuvant au petit matin et quelques canards colverts décollant bruyamment de la surface de l’eau.
La nuit, on dresse la tente sur un emplacement désigné, idéalement sur une île. (N. S.)
- Infos : sepaq.com/pq/ope
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5. Canot-camping sur la rivière Broadback (Eeyou Istchee Baie-James)
La rivière Chistamiskau Sipi n’est pas la plus connue de la région; elle traverse néanmoins le territoire de part en part pour se jeter, 450 km plus loin, dans la baie James.
Une expédition en compagnie de Cris de la communauté de Waswanipi est l’occasion de contempler le Nitassinan, ses berges recouvertes de forêt boréale intacte et ses rapides qui charrient autant d’eau que de légendes. Tant de familles s’y sont déplacées qu’il reste encore un écho de leurs rires suspendus dans le ciel immense.
Pour s’offrir la totale, il faut compter une trentaine de jours pour en suivre le cours en canot, du lac Frotet à Waskaganish, sans trop avoir de portages à faire – et sans cesser de s’émerveiller. (N. S.)
- Infos : decrochezcommejamais.com