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  • Mont Gosford © Charles Dion / Tourisme Cantons-de-l'Est

Les 10 plus hauts sommets à gravir en raquette au Québec

Rien n'est trop beau, rien n'est trop haut pour vos raquettes/crampons cet hiver. On dresse ici une liste des plus hauts sommets du (sud du) Québec à cocher en une ou plusieurs saisons.



10. Mont Kaaikop, Laurentides / 838 mètres

Anciennement appelé mont Legault (rien à voir avec notre premier ministre), le Mont Kaaikop est le deuxième sommet le plus élevé des Laurentides et il compte pas moins de 40 km de sentiers à arpenter en raquette, en ski de fond ou en ski de randonnée.

Depuis son sommet de 838 m, on a droit à des points de vue saisissants et on aperçoit distinctement le mont Tremblant, tout proche. Normal : Kaaikop signifie « dénudé, escarpé, haut », en algonquin, et les panoramas depuis ce promontoire s’ouvrent tout grand.

Le point de départ du sentier menant au sommet s’effectue depuis le stationnement ($) de l’auberge de la Coopérative de solidarité plein air L’Interval, d’où on emprunte le sentier 7, aller-retour. Ceux qui disposent d’assez de temps et d’énergie peuvent pousser plus loin en continuant sur le même sentier pour réaliser une boucle de 12 km.

  • Longeur : 6 km aller-retour ou boucle de 12 km
  • Activités : raquette et ski de randonnée
  • Info : intervalcoop.com

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9. Ex Aequo : Mont Tremblant, Laurentides - Montagne Noire, Lanaudière / 875 mètres

Notamment accessible par la piste Nansen, derrière l’hôtel Fairmont de la station de ski, le réseau de sentiers du mont Tremblant s’étend sur ses flancs et grimpe jusqu’au sommet, en s’insinuant dans le parc national du Mont-Tremblant.

Pour accéder rapidement au sommet, on peut emprunter le sentier des Caps (4 km aller-retour) en raquettes ou en skis de randonnée, c’est selon, pour ensuite redescendre via les pistes de ski de la station, dans ce dernier cas, ou rebrousser chemin par le même parcours, en raquettes.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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La Montagne noire, quant à elle, culmine au-dessus de la région de Saint-Donat. Son sommet est accessible via un réseau de sentiers gratuits, ouvert aussi bien en hiver qu'en été, aux randonneurs en raquette ou en ski de randonnée. Un mirador nouvellement aménagé permet d’admirer le lac Archambault, le village de Saint-Donat mais aussi le Mont-Tremblant et si le ciel est dégagé, on peut même deviner Montréal au loin ! À 1,4 km du haut de la montagne, le refuge du Mésangeai offre une vue spectaculaire alors qu'on se réchauffe les mains au coin du feu. L'aller-retour représente 5 à 6 heures de marche, sur un dénivelé de 460 mètres. Chiens acceptés en laisse.


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8. Mont Saint-Magloire, Chaudière-Appalaches / 917 mètres

Partie intégrante du parc du Massif du Sud, le mont Saint-Magloire peut être rejoint au terme d’une montée de 14 km de raquette.

Du haut de ses 917 mètres, c'est la plus haute montagne de la région. Les efforts de la montée soutenue (641 mètres de dénivelés) valent le coup : au sommet, on peut admirer le paysage et on peut même apercevoir la ville de Québec et le mont Katahdin.


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7. Pic Johannsen, Laurentides / 968 mètres

Point culminant des Laurentides, le pic Johannsen est accessible par le sentier Toit-des-Laurentides du parc national du Mont-Tremblant, qui longe le ruisseau des Pruches et donne lieu à de jolis panoramas sur les vallées de la Diable et de la Rouge.

Tout en haut, après 595 m de dénivelé, il n’y a cependant point de vue : un mur de conifères obstrue le panorama et il faut poursuivre sur quelques mètres pour trouver une ouverture dans la végétation qui permet au regard de porter loin.

Le départ s’effectue depuis le stationnement situé près du pont de la Sablonnière, dans le parc. On peut également emprunter le sentier Johannsen (5 km) au départ de la piste de ski Nansen.

  • Longueur : 10 km (via la station) ou 14 km aller-retour (via le parc)
  • Activités : raquette et ski de randonnée
  • Info : tremblant.ca et sepaq.com/pq/mot

6. Round Top, Cantons-de-l’Est / 962 mètres

© Lonely Stranger

Court mais exigeant, le sentier du Round Top, qui mène jusqu'au sommet des monts Sutton, permet de jouir de points de vue fabuleux sur les environs, mais aussi de traverser des secteurs où les arbres empanachés de neige ne sont pas sans rappeler les fantômes des monts Valin, quand une bonne bordée vient de tomber.

Si l’approche du début est relativement facile, l’ascension finale est plus raide et sollicite davantage les mollets, avec 440 m de dénivelé à avaler sur un véritable mur de neige.

Près du sommet, plusieurs courts sentiers conduisent à des panoramas sur les différents versants. Le plus beau d'entre tous demeure le belvédère offrant un point de vue sur les montagnes Vertes, avec Jay Peak et Big Jay qui les dominent.

Après le sommet, on peut emprunter la descente express ou prolonger sa randonnée par un tronçon des Sentiers de l'Estrie jusqu'aux sommets Abénakis et du Dos d'Orignal, deux autres très belles montagnes du massif.

  • Longueur : 6 km aller-retour
  • Activité : raquette
  • Info : parcsutton.com

À lire aussi : Randonnée à Sutton parmi les fantômes de neige


5. Mont du Lac-des-Cygnes, Charlevoix / 980 mètres

Très populaire l’été et bien aménagé (peut-être même trop?), ce sentier retrouve une certaine virginité, l’hiver venu : la neige nivelle par le haut et uniformise le parcours en lui redonnant des airs plus naturels.

Situé dans le splendide parc national des Grands-Jardins, ce sentier permet d’accéder à un promontoire d’où on peut jouir de points de vue à 360 degrés sur la région, du cratère de Charlevoix jusqu’au Saint-Laurent.

Pour ce faire, on doit parcourir 8,6 km aller-retour et composer avec 480 m de dénivelé. Un chalet avec vue sur un lac permet aussi de marquer une pause, à environ 1 km du sommet.

On accède à ce sentier via l'accueil du Mont du Lac-des-Cygnes (kilomètre 21, route 381).


4. Pic Dubuc, Saguenay – Lac-Saint-Jean / 984 mètres

© Luc Rousseau - Sépaq

Des accumulations de neige qui dépassent souvent les 5 mètres. Des arbres rabougris au sommet, d’autres encarcanés de neige (les fantômes), d’autres encore momifiés par le givre (les momies). Telle se présente l’ascension qui permet de gagner le pic Dubuc, point culminant du parc national des Monts-Valin.

Pour ce faire, on peut emprunter un sentier de 7 km aller-retour (Pic Dubuc – Baie d’Alexis) ou opter pour des trajets plus longs (pic Dubuc – stationnement du pic de la Hutte : 12 km aller - retour; pic Dubuc – lac Martin Valin : 14 km aller-retour). Il est également possible de s’offrir la totale : le sentier des Pics, qui s’étire sur 28 km aller-retour avec 755 m de dénivelé et nuitée en refuge, et qui passe par le pic de la Tête-de-Chien avant de rejoindre le pic Dubuc. Le tout est accessible en raquette et en ski de randonnée, au moins six bons mois d’hiver par année.

  • Longueur : 7 km aller-retour
  • Activités : raquette et ski de randonnée
  • Info : sepaq.com/pq/mva

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3. Mont Saint-Joseph, Cantons-de-l’Est / 1065 mètres

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Voisin du mont Mégantic et partie intégrante du même massif, le mont Saint-Joseph donne cependant lieu à une randonnée en raquette bien à lui. Le sentier qui permet d’accéder à son sommet stimule davantage mollets et quadriceps, mais sans difficulté autre que celle qui exige de lever haut les raquettes, après une bonne bordée – ce qui arrive fréquemment ici.

L’aller-retour s’étire sur 6,4 km et accuse 480 mètres de dénivelé. En chemin, les points de vue sur les montagnes du New Hampshire et du Maine valent vraiment l’effort, et au sommet, une petite chapelle datant de 1881 jouxte un refuge où on peut divinement se réchauffer.

Une fois là-haut, il est par ailleurs possible de poursuivre vers le sommet du mont Mégantic, situé au bout d’un sentier d’environ 7 km.


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2. Mont Mégantic, Cantons-de-l’Est / 1105 mètres

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Gratifié chaque année par des tonnes de neige (le tapis neigeux atteint parfois 7 mètres d’épaisseur!), le mont Mégantic trône au sommet des Cantons-de-l’Est et au cœur de la première Réserve internationale de ciel étoilé au monde.

En raquette, il peut être parcouru grâce à une trentaine de kilomètres de sentiers, dont un de 10 km aller-retour qui permet de gagner directement le sommet depuis le stationnement, après 340 m de dénivelé.

On peut aussi agréablement se compliquer un peu la vie en s’offrant la randonnée des Trois sommets. Pour ce faire, il faut d’abord emprunter le sentier qui mène au mont Saint-Joseph (3,2 km), puis poursuivre vers le mont Victoria via le sentier des Crêtes (2 km), de faible dénivelé. Enfin, un dernier tronçon de 5,3 km mène au mont Mégantic, coiffé par l’Observatoire. De là, on retourne au stationnement en à peine 5 km.

  • Longueur : de 10 à 17,5 km aller-retour
  • Activité : raquette
  • Info : sepaq.com/pq/mme

1. Mont Gosford, Cantons-de-l’Est / 1193 mètres

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Peu connu de bien des Québécois, le mont Gosford figure pourtant parmi les plus hauts sommets relativement faciles d’accès, dans la Belle province blanche.

Situé tout près du Maine, il est traversé par 40 km de sentiers, compte 6 refuges et son sommet est hérissé d’une tour d’observation qui permet d’embrasser du regard toute la région, que ce soit les monts Sugarloaf (aux États-Unis) ou Mégantic.

Plusieurs options permettent d’atteindre le sommet, dont le sentier 1 (10 km), de niveau débutant à intermédiaire, ainsi que la conjonction des sentiers 6 et 8 (5,5 km), plus courte mais plus exigeante. Une boucle intermédiaire de 17,5 km (sentiers 6, 8 et 1) permet aussi de gagner le faîte du mont.

  • Longueur : de 5,5 à 17,5 km
  • Activités : raquette et ski de randonnée
  • Info : montgosford.com

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