Dominique Vallée : Mistral gagnant
Championne canadienne en 2006, Dominique Vallée court depuis 15 ans sur le circuit de compétition internationale de planche à voile. Son prochain objectif : les Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Âge : 32 ans
Camp de base : Trois-Rivières
Profession : Athlète dans l’équipe canadienne de planche à voile et directrice du Club Multivoile 4 saisons[1].
Portrait de famille : L’été de mes 6 ans, mes parents, mon frère et moi avons été initiés à la voile au lac à la Tortue. Le même été, mon père s’est procuré un dériveur Tanzer 16 et une planche à voile sur lesquels nous passions des journées entières.
Ego d’ado : Lors de ma première compétition, j’ai dérivé dans des filets de pêche à anguilles à cause du vent très faible et de la marée! Comme j’étais incapable de m’en dégager, des gens de l’endroit m’ont sortie du filet à l’aide d’une embarcation à moteur. Pour cet exploit, j’ai eu droit au prix coco, remis à celui – ou celle! – qui a fait la plus grosse gaffe. J’avais 16 ans et mon orgueil en a pris un coup!
Révél-action : Je suis tout de suite tombée en amour avec ce sport pour la sensation de liberté qu’il procure. Au début, j’ai couru sur des épreuves de slalom aux niveaux provincial et national. À l’âge de 22 ans, alors que j’avais toujours cru être trop petite et trop légère pour la planche olympique[2], j’ai décidé de tenter ma chance dans cette catégorie. À ma grande surprise, j’ai remporté la première place dès la première course. Ce fut le premier pas dans l’aventure olympique.
Palmarès : Mes victoires les plus importantes sont mon premier titre de championne canadienne en 2000 et ma médaille d’argent aux Jeux panaméricains en 2003.
Mental trempé : En général, nous courrons de 2 à 3 courses par jour, de 25 à 60 minutes chacune, pendant 5 jours. Le défi est de rester centrée du début à la fin, malgré parfois de longues heures d’attente dues au manque de vent.
[2] La catégorie « planche olympique » ou RSX se fait sur un modèle monotype, sur lequel rien ne peut être retiré ou ajouté afin de maintenir l’équité entre tous les planchistes. Ces modèles ne dépassent pas les 30 nœuds (55 km/h).