Aurait-elle eu envie de me lancer à travers l'océan sans être connectée à la terre ferme par tous les moyens de communication dont elle a disposé durant mon voyage? À cette question, l'aventurière répond sans hésitation : non.
Dans les médias, on voit souvent apparaître des portraits d’aventuriers ou d’entrepreneurs à succès qu’on aime, qu’on chérit et dont on est fier. Parfois, ces mêmes personnalités vivent des revers difficiles liés à leurs projets et, soudain, les échecs qu’ils vivent sont perçus comme négatifs.
Après 85 jours et 1 225 miles (1 970 km), la Québécoise Mylène Paquette vient d’atteindre la mi-parcours de sa traversée de l’Atlantique à la rame en solitaire, entre Halifax et Lorient, en France.
La navigatrice québécoise a terminé sa traversée de l’Atlantique à la rame en solitaire après 129 jours de mer. Partie d’Halifax le 6 juillet dernier, elle a atteint les côtes bretonnes le 12 novembre, après avoir ramé 2 700 milles nautiques (environ 5 000 kilomètres). Elle devient ainsi la première rameuse nord-américaine à réussir cet exploit.
Le samedi 6 juillet, la navigatrice québécoise a entamé sa traversée de l’Atlantique à la rame en solitaire : 5 000 kilomètres d’ouest en est, entre Halifax et Lorient, en France.
« Là où certains soutiennent qu’il y a autant de femmes que d’hommes qui vouent leur vie à l’aventure, force est de constater que leur couverture médiatique est moindre. »
Au moment précis où j’ai entrevu la possibilité de réaliser une traversée de l’Atlantique à la rame, tout s’est précipité en moi : la joie, l’excitation, le désir de vivre cette aventure intensément… mais aussi la peur.