Course extrême : obstacles, bouette et sourires
Cette fin de semaine (17 et 18 septembre) se tiendra une nouvelle édition de la Course Extrême, épreuve de courses à obstacles. Notre journaliste y a participé le printemps dernier. Il nous partage son expérience.
Qu’est-ce qui nous pousse à courir en 2016 ? Une question avec autant de réponses que de coureurs. L’envie d’être en forme, de se dépasser et de tester ses limites physiques et mentales, de parcourir la nature ou la ville autrement… Le 15 mai dernier, j’ai voulu répondre à une question du même type : pourquoi participer à une course à obstacles ? Courir est déjà un sport en soi, avec sa dose de contraintes et de défis… Pourquoi se rajouter des embuches ?
En 2015, plus de 65 000 coureurs ont fini une course à obstacle, selon iskio.ca. Curieux de voir ce qui pouvait attirer autant de personnes, j’ai donc moi aussi tenté l’expérience en participant à la Course Extrême, installée sur le site de 45 Degrés Nord à Saint-Calixte (Laurentides).
Sur place, avant le départ, on vous remet, en plus d’une puce électronique, un chandail noir. La couleur sombre n’est certainement pas due au hasard. C’est là le premier indice d’une course qui s’annonce salissante… Les départs se font par vagues, toutes les 30 minutes. Le notre est prévu pour 11h30. Mais avant, petit échauffement musical par un coach. Jambes, bras, main, cou… tous les muscles de notre corps sont réchauffés. Deuxième indice du défi physique qui nous attend !
11h30, la meute est lâchée. C’est parti pour 5 km et 45 obstacles de tous types: saut au-dessus d’un feu, enjambement de murets, escalade de palissade, pont de corde, ramper dans des gros tuyaux… Impossible de garder un rythme comme dans une course classique.
Les obstacles viennent casser le tempo. Cela ressemble à un entrainement militaire pour tester toutes nos aptitudes physiques, telles que l’endurance, l’équilibre, la force, la grimpe.
Mais une course à obstacle ne serait pas ce qu’elle est sans… la boue ! On en a vite plein partout, dans les souliers, sur les mains (les plus extrêmes s’en mettront sur le visage pour la jouer guerriers)… Elle rend le franchissement des obstacles plus difficiles, mais plus intéressants et même amusant !
Une course à obstacles, c’est finalement un mélange assez surprenant de course à pied, de randonnée (pour tous les moments où l’on ne coure pas), d’hébertisme, d’exercices militaires et de jeux enfantins. On a beau souffrir à jouer les acrobates du dimanche, avoir le souffle court à chaque fois qu’il faut recommencer à courir, on a quand même un sourire de gamin accroché au visage.
C’est sûrement la réponse la plus évidente à la question du pourquoi. Le plaisir, tout simplement.
Encore plus
Consultez courseobstacle.com pour un calendrier complet des courses à obstacles au Québec.
Course Extrême reviendra en 2017 pour deux nouvelles éditions : les 13 et 14 mai, puis les 16 et 17 septembre. Infos et inscription : course-extreme.com